Sortie Amoco-Cadiz
Reportage de la sortie du 8 au 11 mai 2003

Bientôt Les photos du séjour

Plonger sur l'Amoco - Cadiz ! Quelques-uns au club en parlait depuis déjà pas mal de temps. En parler c'est bien, mais le faire c'est mieux. Un petit groupe avait donc décidé d'organiser une sortie sur l'AMOCO pour le pont du 8 mai. Michel Tindiller ayant acquis la nationalité bretonne depuis très peu de temps et parlant la langue, l'organisation de la sortie lui avait été délégué.

Le rendez-vous était fixé à 12h au gîte du petit port de PORTSALL , le mal nommé. Petit port devenu tristement célèbre depuis le 16 mars 1978, quand l'Amoco, sieur à la triste figure, s'est échoué sur les rochers de Men Goulven à 1,5 miles de l'entrée du port. A l'heure dite, tout le monde était (presque) présent, content d'être là et accueilli par un beau soleil. Pour ce qui est de la vue sur la mer, on faisait difficilement mieux, car le gîte est situé sur la cale de mise à l'eau du port. Pour le reste, c'est à dire le confort, la disponibilité et la nourriture c'était super. A recommander pour un séjour plongée.

Jeudi 8 mai :
L'après midi direction l'ABER BENOIT PLONGEE , club local situé sur la commune de Saint - Pabu et avec qui nous allons plonger tout le week-end. Confort rustique largement compensée par la sympathie et la compétence de François et Christophe.
L'AMOCO CADIZ , ça se mérite et ça demande certaines conditions : d'abord des petits coefficients, (ça on a) et pas de houle ni de vent (ça on n'a pas). Donc nous allons faire l'ELEKTRA, Cargo Grec échoué le 1° mars 1963 sur un fond de 20m, en attendant les bonnes conditions.
Dès la sortie de l'Aber Benoît, premier contact avec la houle du secteur. Personne n'est déçu. Beaucoup de malades mais pas de déçu. On comprend également pourquoi le « JODILA II » a un moteur de 225 CV.
La visibilité extrêmement réduite et la houle très forte, même au fond, feront que la plongée ne sera pas extraordinaire.

Vendredi 9 mai :
Encore « un peu de houle » et du vent. Plongées sur GWELARN RUZ (pas facile hein !) et sur l'Espar de GUENIOC. Une visibilité encore trop réduite et une houle que l'on ressent fortement même à 30 mètres nous empêche de vraiment savourer les plongées. Les laminaires par contre, semblent apprécier le secteur.
La bonne humeur et la chaude ambiance ne laissent pas de place aux regrets.

Samedi 10 mai :
C'est le grand jour. Plongée sur l 'AMOCO. Epave recensée la plus grande du monde avant d'être pétardée. Il ne reste plus actuellement que la poupe. Joli morceau quand même de 52 mètres de largeur reposant sur un fond de sable de 30 m et remontant jusqu'à 8 m de la surface. Une visibilité un peu meilleure et la taille de l'épave nous permettent cette fois d'avoir plein de choses à raconter, même si tout le monde n'a pas vu le gouvernail « a voir absolument » (6 m de haut mais ensablé sur 4,5 m). L'épave est colonisée et recouverte de laminaire, mais la faune est à première vue assez réduite. Personne ne s'attarde trop en haut de l'épave car on est vraiment trop chahutés.
Ne pas chercher l'ancre, elle est sur le môle de PORTSALL et visible à pied par tout le monde.
La plongée s'étant finie assez tard, l'après-midi est consacré au farniente. Une idée originale nous saisi : et si nous allions visiter l'aquarium de Brest ? Arrivés trop tard, celui-ci est fermé. La fête du nautisme se tenant à Brest sauve la visite.

Dimanche 11 mai :
Plongée du matin chagrin ! Plongée sur KARREGAL LOUET à oublier et à refaire ultérieurement. Visibilité absolument nulle donc rien à raconter.
Malgré des conditions de plongée difficile (visibilité très faible et houle), le week-end s'est caractérisé par une bonne humeur jamais démentie et une organisation sans faille. Tout le monde s'est accordé pour dire que l'AMOCO mérite plusieurs plongées et que nous reviendrons passer on l'espère un aussi bon week-end que celui-ci.